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Conférence sur le James Webb Space Telescope "La somptueuse aventure" racontée par Raphaël Peralta (chercheur au CEA Paris-Saclay, spécialistes des exoplanètes

Samedi 22 juillet 2023 (19h00)
Joigny (Salle Claude Debussy)


Durée / Horaire : 19h à 20h30
Accès : Entrée libre
Contact info/resa : 06 79 03 32 05
Email : [email protected]
Site web : www.jwst.fr
Organisateur : En partenariat avec l'Observatoire Astronomique Pierre Fayadat et la Ville de Joigny


Au cours de cette conférence seront explorées les étapes et le survol de l'Univers à bord du JWST.

Développé par la NASA en coopération avec l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et l’Agence Spatiale Canadienne (ASC), le JWST observera l’univers dans l’infrarouge.

La France est également présente dans l’aventure du JWST, notamment à travers sa participation au développement de l’instrument MIRI, l’une des 4 caméras à bord du satellite. Pour l’exploitation scientifique de ce fabuleux télescope spatial, la communauté française des astronomes
et des astrophysiciens pourra s’appuyer sur le Centre d’Expertise (MICE) qui a été mis en place au Département d’Astrophysique du CEA, à Saclay, avec la collaboration de l’IAS, du LESIA de l’Observatoire de Paris, et du laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM).

Le télescope Spatial James Webb a été lancé par une fusée Ariane 5 ECA depuis la Centre Spatial de Kourou en Guyane le 25 décembre 2021 à 13h20 (heure de Paris). L’observatoire a atteint son orbite autour de L2 le 24 janvier 2022 à 20h04, après que tous ses composants se sont déployés d’une manière spectaculaire (écran solaire, miroir secondaire, déploiement des segments du miroir primaire…) et toutes ces étapes de sa mise en œuvre ont été franchies avec un succès extraordinaire.

Le 12 juillet 2022, nous avons pu enfin visualiser les premières images à couper le souffle du Télescope James Webb. Une nouvelle vision de l’Univers s’ouvre maintenant à nous avec de nombreuses découvertes à la clé !

Ce site officiel français a l’intention de vous les faire découvrir. https://www.jwst.fr

Le James Webb Space Telescope (JWST) est la mission phare des années 2020 – 2040 pour faire avancer la connaissance dans de nombreux domaines de l’astrophysique. Quatre thèmes ont été mis en avant :
1) Première lumière et ré-ionisation de l’Univers à la sortie de la période dite ‘âge sombre’ période qui se situe environ 300-400 millions d’années après le big bang et qui est vierge de toute observation,
2) Assemblage des galaxies,
3) Naissance des étoiles et des systèmes protoplanétaires,
4) Planètes et origine de la vie.

Suite à sa forte implication dans le consortium qui a construit l’instrument MIRI (Mid InfraRed Instrument) du JWST, l’équipe française a accès à du temps d’observation garanti (GTO). Le consortium européen dispose de 450 heures de temps garanti. Le département d’astrophysique du CEA (DAp) et l’UMR AIM du CNRS qui lui est associée, coordonnent le programme d’étude des exoplanètes (caractérisation de leur atmosphère;
110 heures), et l’étude de la Supernova SN 1987A.

Pour permettre à la communauté scientifique d’avoir très tôt des données d’observations afin de préparer la réponse aux appels à proposition d’observations en temps ouvert, le directeur du STScI a décidé que 500 heures de temps discrétionnaire à sa disposition seraient consacrées à des programmes intitulés ‘Early Release Science’ (ERS). Les observations seront faites dans les 5 premiers mois d’observations du JWST.
Les données seront immédiatement publiques. Suite à un appel d’offre, treize programmes ont été sélectionnés. La France est très fortement impliquée dans les 2 programmes dédiés aux exoplanètes, (spécialité du conférencier intervenant).

L’instrument MIRI est le seul des quatre instruments qui opère dans le domaine de l’infrarouge dit « thermique ». Observant dans les longueurs d’onde entre 5 et 28 micromètres, il sera le plus à même pour observer le gaz et les poussières dans des objets beaucoup plus froids que des étoiles comme notre Soleil.

Il permettra par exemple de voir des étoiles jeunes encore profondément enfouies dans le nuage de gaz et de poussières dans lequel elles se forment. MIRI sera également le complément indispensable à NIRCam pour identifier les premières galaxies de l’Univers.

La France, sous l’égide du CNES, garant vis à vis de l’ESA de la contribution nationale et responsable formel de la contribution française a largement contribué à l’instrument MIRI. En effet, la France a été en charge de la conception, de la réalisation, des tests et de la livraison de l’imageur MIRIm (hors détecteur fourni par la NASA). Cette contribution a été réalisée sous la maîtrise d’œuvre du CEA ; trois autres laboratoires français ont participé à MIRIm :
– le LESIA (Meudon) : Coronographes.
– l’IAS (Orsay) : Conception du simulateur de télescope,
– et le LAM (Marseille) : Réalisation des essais en vibration.

RAPHAËL DE ASSIS PERALTA
Est ingénieur-chercheur au CEA Paris-Saclay (Commissariat de l'Energie Atomique). Après une thèse en physique stellaire, il a travaillé en cosmologie en préparant la mission Euclid puis sur les exoplanètes en analysant les données de Hubble et de JWST Aujourd'hui.

Il se spécialise très tôt vers les exoplanètes, les planètes en dehors de notre système solaire, Dans le cadre du projet ExoplANETS-A du programme européen de recherche et d'innovation H2020, en lien avec le futur satellite spatial JWST (NASA/ESA/ASC), ses taches se divisaient essentiellement en trois parties :
- Scientifique : Étude de la variabilité des étoiles hôtes et réduction des données d'observation d'exoplanètes avec les satellites Spitzer et HST
- Enseignement et médiation scientifique : Co-écriture d'un cours en ligne sur les exoplanètes intitulé "MOOC on exoplanets" et communication auprès du grand public au travers d'expositions et d'applications en réalité augmentée/virtuelle.
- Web design : Enrichissement du serveur de connaissance avec les ressources scientifiques en lien avec les exoplanètes

Il est en outre le responsable de la communication scientifique au Département d'Astrophysique du CEA Paris-Saclay mais aussi médiateur scientifique et vulgarisateur au CEA IRFU.

Il a cofondé en 2017 l’association de médiation scientifique SpaceBus France dont il en est le président.


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